Acheter son premier cheval : les erreurs à éviter
Acheter son premier cheval est une démarche importante dans la vie d’un passionné. Il est toutefois constaté que la plupart des premières acquisitions ont viré au désastre. Ceci est dû notamment à la négligence sur certains points. Quelles sont donc les erreurs à éviter pour réussir à acquérir un bon cheval dès le premier achat ?
Craquer sur le premier cheval qui se présente
Le cavalier est impatient de posséder son propre cheval. C’est compréhensible. Mais ce n’est pas une raison pour se précipiter. Trouver le partenaire idéal, c’est faire le choix parmi plusieurs équidés. Il ne faut surtout pas se fier au coup de foudre dès la première visite. Il est vivement déconseillé de décider d’acheter son premier cheval sans avoir comparé plusieurs offres de vente.
Ne pas être accompagné par un expert en la matière
Faire une visite du cheval sans être accompagné est une erreur qu’il ne faut jamais commettre. Le mieux serait d’y aller avec un enseignant, un cavalier, un éleveur, voire un vétérinaire. L’avis d’une personne qui a de l’expérience dans ce domaine est très important.
Mais il n’est pas toujours facile de trouver un tel conseiller à chaque visite. N’importe quelle connaissance peut donc faire l’affaire. A condition que cette personne reste objective dans son rôle d’accompagnateur. Il prendra des photos et des vidéos sur l’animal. Ces images seront alors à présenter à des experts en la matière afin d’obtenir leur jugement.
Ne pas faire une visite d’achat chez le vétérinaire
Se contenter de la visite vétérinaire proposée par le vendeur est une erreur grave. Une telle visite s’apparente en général à une pratique de routine. Un acquéreur vigilant ferait plutôt appel à un autre vétérinaire pour effectuer une visite d’achat plus complète. Celui-ci fera par exemple des radios des pieds du cheval pour éviter des déconvenues dans le futur. Cette visite complémentaire est aux frais de l’acquéreur. Son coût est donc à intégrer dans le budget d’achat du premier cheval.
Profiter des bonnes affaires
Les bonnes affaires sont déconseillées à un initié qui souhaite acquérir son premier cheval. Elles sont plutôt réservées aux expérimentés qui peuvent distinguer aux premiers coups d’œil les défauts et les qualités d’un cheval. Il se peut en effet qu’un cheval faisant l’objet des bonnes affaires ait de graves défauts, mais que ceux-ci ne seront découverts que bien plus tard. Il faut se dire que les propriétaires ne vont jamais se défaire de leurs bons chevaux, qui plus est à petits prix !
Sauver un cheval de l’abattoir
Le premier cheval ne doit pas être acquis de cette façon-là. Si le vendeur dit que ce cheval va partir à l’abattoir en cas de non-vente, c’est qu’il ne s’agit pas d’un cheval de bonne qualité. Il présente sans doute des défauts et ne remplira peut-être pas convenablement le rôle de partenaire. Acheter son premier cheval, c’est vivre une des grandes expériences de la vie. Ce n’est donc pas le moment de se passer pour le grand sauveur d’animaux destinés à la boucherie.
Ne prendre aucun renseignement avant l’achat
Le vendeur raconte tout sur la vie de l’animal. Mais comment savoir qu’il ne ment pas ? Il invente peut-être certains points seulement pour convaincre l’acquéreur ! Le meilleur moyen de le savoir est de mener secrètement sa petite enquête sur le passé de l’animal. Puis de comparer le résultat avec les dires du vendeur.
Prendre la décision après une seule visite
La décision d’acheter son premier cheval à l’issue d’une première et seule visite est à prohiber. Une seule visite ne permet pas encore à l’acquéreur d’être pleinement objectif dans ses jugements. Il lui faut encore passer un autre jour à une heure différente, pour renforcer ses opinions sur le cheval.