Les bienfaits de l’harpagophytum pour les chevaux

Lorsque les chevaux commencent à avoir des malaises dus à l’âge ou à un faux mouvement, il est pratique de les traiter avec des médicaments efficaces. Conçu pour les chevaux, l’harpagophytum est un soin distribué en complément de la ration pour soulager les douleurs liées à l’arthrose et ses phénomènes inflammatoires.

Soin anti-inflammatoire et antalgique

L’harpagophytum est riche en glucosides, dont les activités anti-inflammatoires et analgésiques sont indéniables. Ce traitement redonne de la souplesse aux articulations rouillées. Son intérêt se voit dans la plupart des cas dans le traitement des manifestations douloureuses, des rhumatismes, de l’arthrose, de l’arthrite et des tendinites qui apparaissent souvent chez les chevaux à un moment donné.

Ces douleurs articulaires peuvent avoir deux origines différentes : celle qui est directement liée à l’âge du cheval, ou celle qui est causée par un traumatisme dû à une chute ou un mauvais mouvement tel que les blessures ou la tendinite. Les douleurs de l’arthrose demeurent le plus souvent chroniques et récurrentes. Lorsque le cheval vieillit, ses articulations se dégénèrent progressivement. Cela se traduit par un durcissement, une ankylose et la boiterie.

Favorise l’élimination de l’acide urique

Ce traitement 100 % naturel est couramment réputé pour être sans effets secondaires. En décortiquant sa composition, ce remède synthétise de nombreuses molécules d’oméga 3 et 6 ainsi que des chondroprotectrices. Grâce à ses molécules actives, elle favorise l’élimination de l’acide urique qui se loge dans les articulations. Ce qui assure la détente musculaire, sans pour autant exercer une action sur le système nerveux central.

Les prescriptions se définissent ainsi au cas par cas pour chaque cheval à traiter. Le traitement peut faire l’objet d’un réajustement afin de trouver la dose minimale qui produit l’effet recherché. Pour un résultat assuré, il faut confier le diagnostic à un vétérinaire ou acheter de l’harpagophytum pour cheval auprès des spécialistes.

S’utilise pour la présence de raideur

L’harpagophytum s’utilise dans les cas où le cheval présente des raideurs, un dos figé, car elle permet de délier les tensions musculaires chez le cheval qu’elles soient liées à un traumatisme, une fatigue précoce des ligaments, ou l’apparition de rhumatismes. Ce traitement a pour réputation de redonner de la souplesse aux articulations en grande partie liée à sa capacité et à la musculature.

Contient des molécules actives pour un traitement efficace

L’harpagophytum encore appelé Griffe du Diable ou Racine de Windhoek est une plante vivace à feuilles opposées, des fleurs en forme de trompette d’un rouge violet soutenu. Son fruit se caractérise par une capsule ligneuse garnie de plusieurs crochets acérés. Elle dispose d’une racine principale et d’une racine secondaire. Le principe actif de cette plante se trouve dans les racines secondaires sous le nom d’harpagoside. Elle dispose pour cela :

• des glucosides (harpagide, harpagoside, procumbide) qui œuvrent pour l’action anti-inflammatoire, antispasmodique et analgésique
• des flavonoïdes (kaempférol, lutéoline) et des phytostérols (sitostérine, stigmastérine) qui renforcent l’action anti-inflammatoire de l’harpagoside.
•  des phénols (acides chlorogénique et cinnamique), dont l’action de l’acide chlorogénique est responsable de sa saveur amère et possède des propriétés diurétiques.
• Possède des caractéristiques faciles à respecter

L’harpagophytum produit un effet rapide. Le résultat se fait sentir en quelques jours d’utilisation. Toutefois, il faut réaliser une cure de 1 à 3 mois pour en tirer tous les bénéfices. Pour les chevaux arthrosiques, des cures régulières avec des pauses de 1 mois environ restent nécessaires.

• Sous quelles formes peut-on trouver l’harpagophytum ?
  L’harpagophytum se trouve sous plusieurs formes : en extrait sec, en décoction, en extraits fluides (ampoules, flacons), en traitement homéopathique ou en teinture mère.
• Des contre-indications ?
  Comme tous médicaments, ce traitement possède des mises en garde. Il est considéré comme un produit dopant et ne doit pas être pris 72 h avant une compétition. Cette plante reconnue dopante s’utilise le plus souvent pour les chevaux âgés ou en convalescence. Il demeure fortement déconseillé chez les juments en période de gestation.

Plus d’infos sur : www.classequine.com